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Infidélité : Mon conjoint me trompe

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Pendant que Cyril prend sa douche vers 23h, un sms arrive sur son smartphone, oublié dans la chambre. Depuis quelques semaines il prend grand soin de ne jamais le laisser trainer. Hélène, son épouse en pleine lecture sur le lit conjugal jette un coup d’oeil machinal sur le téléphone  » Justine », prénom inconnu pour elle dans l’entourage de Cyril. Apres quelques instants d’hésitation, elle lit le message et tout le fil d’échanges qui le précède. Apres 13 années de mariage sans nuages pour elle et leurs 3 enfants, le ciel lui tombe sur la tête, infidélité, Cyril la trompe. Quand celui-ci revient en peignoir dans la chambre, il trouve Hélène tremblante de colère, les yeux pleins de larmes tenant le portable dans ses mains. Pas besoin de lui expliquer la situation, il a compris.

Cette histoire peut vous rejoindre ou ressembler à ce que vous avez vécu. Tout allait bien dans votre couple, un sms, un mail, une maladresse un objet oublié qui ne vous appartient pas, votre vie bascule dans le chaos en quelques instants. Très vite plusieurs questions  s’imposent:  » Pourquoi cette infidélité ? Est-ce la fin de notre couple? Quelles décisions prendre? A qui en parler ? Est ce possible de continuer ensemble? Toutes ces questions se bousculent dans votre tête au milieu de montagnes russes émotionnelles.

Comment définir l’infidélité ? Une psychologue Américaine, Shirley Glass, citée par Christophe Fauré la définit par la combinaison en proportion variable de trois paramètres. Il existe un secret autour de cette relation; une alchimie sexuelle entre les deux personnes, incluant les relations virtuelles via internet et une implication émotionnelle de la part de la personne infidèle.

L’état émotionnel du couple est alors en pleine tornade. Les deux sont pris dans un mélange de colère, de peurs, de tristesse et de révolte. Le niveau émotionnel est tellement élevé qu’il bloque  tout accès à un choix rationnel. Il est alors urgent de ne pas se presser pour prendre une décision qui pourrait mettre en danger le couple, ou l’un des deux. Que faire ? Ces états de forte intensité émotionnelle ne durent jamais très longtemps car ils sont très couteux sur le plan énergétique. Se contrôler dans ces moments là est très difficile. Mais savoir qu’il faut prendre du temps pour se parler, pour essayer de comprendre, pour évaluer la situation, et pour ne pas se mettre en danger et mettre en danger la famille est essentiel.

Yvon Dallaire, psychologue Québécois, évoque l’infidélité comme  un infarctus conjugal. Cet infarctus peut certes provoquer la mort du couple, il est un révélateur de la mauvaise santé du couple et peut ainsi encourager à se remettre en question et oser un nouveau départ. Se faire aider par une personne neutre permet à chacun d’exprimer ses ressentis dans un cadre sécurisé  et de détricoter la pelote émotionnelle. Nous en reparlerons!

Le psychologue Quebecois Yvon Dallaire nous donne déjà de précieuses informations

smartphone

Le désir sexuel, complexe!

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Le désir

« Madame, je n’ai plus de désir pour mon mari » ou encore « J’ai commencé une relation avec une collègue, avec ma femme nous n’avions plus de désir » ces phrases entendues si souvent dans mon cabinet m’incitent à creuser avec vous le désir sexuel. Essayons d’y comprendre quelque chose !

Commençons aujourd’hui par quelques généralités qui vont nous aider à cerner le désir. Il est un formidable moteur pour toute vie humaine, il nous pousse à nous dépasser, à nous réaliser.

Pour une vie sexuelle épanouie, le désir est indispensable, sans désir, pas de plaisir ! Il vient de très loin dans notre histoire personnelle. Sa genèse remonte pour partie au désir et au plaisir vécus dans notre toute petite enfance. Des évènements ultérieurs ont pu modifier notre façon de le ressentir, de l’accueillir ainsi que la conscience même de son existence.

Le désir nait à travers nos cinq sens, le toucher, la vue, l’odorat, le gout et l’ouïe. C’est à travers eux que nous sommes connectés au monde et aux autres. Ils vont les premiers canaux du désir. La publicité utilise ces ficelles en nous faisant désirer ce que nous ne possédons pas.

Le désir s’exprime et de vit différemment chez l’homme et chez la femme, là réside la subtilité, la difficulté mais aussi la richesse de la vie conjugale. Nous creuserons ce domaine ultérieurement.

« Femme désirée, femme désirante », tel est le titre donné par D. Flamenbaum en 2006 à un livre sur le désir féminin, ouvrant ainsi la réflexion vers la réciprocité du désir. Le désir est interactif, il se tisse toujours entre deux personnes. Begbeder l’a disséqué à sa façon dans son livre « l’Amour dure 3 ans ». Le désir sexuel, comme tous les désirs a une durée de vie assez courte s’il n’est pas entretenu.

Le désir est aussi un mystère, pourquoi Antoine ressent du désir pour Lucie et non pour Laure alors qu’elles sont toutes les deux des belles femmes ? Quelle alchimie participe à la naissance du désir ? Certains parlent plus de la vue, d’autres de l’ouïe d’autres encore de l’odorat !

Nous n’avons pas à ce jour de réponse rationnelle !

http://www.psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres/Relationnel/Livres/Femme-desiree-femme-desirante

Estime de soi et relation amoureuse

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 L’estime de soi joue un rôle essentiel dans la construction de la relation amoureuse  

Voici trois fonctions de l’estime de soi qui nous intéressent aujourd’hui:

 Estime de soi et stabilité émotionnelle 

En cas d’échec, la personne ayant une juste estime d’elle-même récupèrera plus facilement, c’est une  sorte de Protection contre l’adversité. Or il y a une part de risque dans la relation amoureuse! Dans le premier temps de la relation amoureuse,une part importante est donnée à la séduction. C’est pendant cette phase ou les amoureux sont les plus communicatifs et les plus attentifs l’un envers l’autre : ils ne se critiquent jamais, ils n’ont d’yeux que pour l’autre et sont prêts à suivre dans tous ses projets. C’est la phase que l’on voudrait faire durer toujours! Hélas, la passion… passe ! En fait, pendant la phase de passion, ils étaient amoureux des sensations de l’idée qu’ils se faisaient de l’autre personne et de ce qu’elle provoquait dans leur corps et leur tête. Ils ignoraient tous leurs petits défauts ; Ils ne voyaient et entendaient que ce qui faisait leur affaire. Ils avaient mis de côté tout ce qui pouvait émousser leur passion. L’anxiété et l’insécurité de la séduction et de la passion les forçaient à se montrer sous leur meilleur jour. Cela ne peut pas durer. La stabilité émotionnelle va prendre toute sa place en permettant un retour au réel en douceur: je ne me laisse pas déstabiliser par mon prince charmant ou ma princesse qui redevient Pierre, Paul ou Julie.

un couple se tient par la main

un couple se tient par la main

 –  Juste évaluation de ses besoins :  

L’investissement dans le travail, le choix des vacances, la place de la sexualité, des amis, des loisirs, de la religion, le désir d’avoir des enfants sont des sujets importants à évoquer dans la construction de la relation amoureuse. Or ces sujets sont souvent des lieux de conflits car nous n’avons pas les mêmes désirs, ni les mêmes besoins ! Bien se connaitre permettra de ne pas sous-évaluer ses besoins et de risquer de s’embarquer dans une relation qui ne nous permettra pas de nous épanouir

– Estime de soi et capacité à s’engager dans une relation amoureuse : 

les sujets à haute estime de soi prennent plus facilement la décision d’agir et persévèrent dans les obstacles, ceux ayant une basse estime de soi s’engagent avec plus de prudence et de réticences dans l’action. Ils ont tendance à la procrastination et renoncent plus facilement. Décider en conscience de poursuivre ou non une relation amoureuse et de s’y engager est un moment important de la vie.

 

 

 

Sexualité conjugale

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La sexualité  est complexe,  la communication, la parole  et la tendresse y tiennent un rôle important  :

Dans le désir et le plaisir : Chez la femme, le désir et le plaisir ne se voient pas, ils se disent, ils se parlent ! Ce qui peut entrainer une tentation de simuler. Le film « Quand Harry rencontre Sally » avec Meg Ryan met en scène une femme qui simule un orgasme dans un restaurant.
La femme ayant pris l’habitude d’écouter son corps, ses ressentis, va pouvoir guider l’homme, lui dire ce qui lui fait du bien, ou ne lui fait rien. Ainsi, elle va pouvoir aider l’homme à se donner. En retour, la femme fera de même pour l’homme. L’homme a beaucoup de joie à donner du plaisir à sa femme. Si elle ne dit rien, ne manifeste pas grand chose, voire reste passive, la rencontre sexuelle perd de son d’intérêt pour lui. Cet échange sur le ressentit corporel et cette liberté de parole sont essentiels pour une sexualité conjugale heureuse.

– L’homme dit « je t’aime » après l’amour, la femme à besoin d’entendre « je t’aime » pour faire l’amour. La femme ou l’épouse aura d’abord besoin de ressentir de la tendresse avant l’acte conjugal. Elle a besoin de sentir de l’intérêt pour sa personne et pas seulement du désir sexuel pour son corps.

La tendresse : Une de mes patientes me disait mon mari ne comprends pas que j’ai besoin de  » tendresse verticale  » avant d’avoir une relation sexuelle! Les petits gestes tendres de la journée, un sms, sont indispensables pour préparer son coeur et son corps à se retrouver le soir.

Petits conseils pour une sexualité conjugale heureuse:

  •  Le désir peut s’organiser, se planifier comme on planifie des vacances. Ainsi, il aura le temps de grandir. Une union du  soir   se prépare dès le matin.
  • Le temps ne devrait pas éroder le désir mais au contraire, la communion des époux devrait grandir avec la qualité de leur communication. Pour cela il est indispensable de soigner son couple, de prendre du temps pour lui. A titre de repère, une semaine par an en couple, sans enfants est important pour se retrouver.
  • Evaluer régulièrement si les besoins de chacun sont respectés : tendresse, sexualité, repos, distraction
  • Les conjoints n’ayant pas pris l’habitude de s’écouter, de dire leur ressenti sans agressivité, le besoin qui est derrière et de formuler une demande, peuvent suivre une formation à la communication non violente (CNV).

La fausse couche, une douleur peu reconnue

By | Couple, deuil d'un bébé, Famille, fausse couche, Non classé | No Comments

image paisible, surmonter la fausse coucheSouvent banalisée, une fausse couche bouleverse pourtant les couples qui la vivent. Comment surmonter cette épreuve encore taboue. Elle touche près de 200 000 femmes chaque année !

Juste après un tel événement, l’entourage, bienveillant mais souvent maladroit essaie souvent d’éviter le sujet de peur d’attrister encore plus celle qui y est confronté. Pourtant, perdre un bébé à quelques semaines d’aménorrhée ou dans une grossesse avancée nécessite de « faire son deuil ». Ce deuil va être vécu différemment par chacune. Prendre soin de soi, partager ses émotions et ses sentiments avec d’autres, pleurer, repenser à tout ce qui s’est passé depuis le début  de la grossesse, travailler sur la culpabilité, écrire un poème font souvent partie de ce travail de deuil d’un bébé.

Avant 12 semaines d’aménorrhée (SA), on parle de fausse couche précoce, elles sont souvent dues à une malformation chromosomique mais bien souvent la cause n’est pas connue, ce qui est difficile à vivre pour les parents.

Passé 22 SA, le bébé, le foetus, peut être inscrit sur le livret de famille et peut avoir une sépulture. Cette démarche donne une existence reconnue, légale au bébé. Elle aide souvent les couples, la peur de l’oubli étant importante pour les mamans .

En France, l’âge moyen pour une première grossesse est de 28 ans. Quand la première grossesse désirée se présente, le futur bébé est déjà très investit souvent de façon ambivalente : » Je veux ce bébé, mais est ce le bon moment? est ce que je vais être une bonne mère? Est ce vraiment le bon moment pour mon travail ? » Ce questionnement survient chez la majorité des femmes, mais pour celles dont la grossesse s’arrête, il peut générer de la culpabilité.  » Je ne le désirais pas assez, j’ai trop travaillé, j’étais stressée, j’ai fait trop de sport, j’ai déjà un bébé de 16 mois et je ne me suis pas assez occupée de ma nouvelle grossesse  » Autant de fausses culpabilités dans toutes ces phrases qui peuvent alimenter des fantasmes et rendre plus douloureuse la fausse couche.

Question de discipline

By | Adolescent, Couple, Enfant, Famille, Non classé | No Comments

Question de discipline !

Vive la rentrée des classes pensent certains parents ! Fini de faire le gendarme de 7h du matin à 21h, entre les disputes sur le tas de sable ou dans la voiture et les remarques acidulées des grands parents.

Mais voici qu’arrivent le temps des levers matinaux, des devoirs du soir et la police à faire devant les écrans.

La discipline au quotidien est bien souvent envahissante et source de conflits dans la vie familiale.

Or, vivre la discipline sans drame est possible. Progressivement, en l’apprivoisant, vous allez découvrir qu’elle peut favoriser la communication et le respect dans la vie de tous.

Trois points me semblent intéressants pour vous aider dans cette démarche :

  • Que veut dire discipline ?

Le mot discipline vient du latin disciplina. Au Moyen Age il désignait surtout l’enseignement, l’apprentissage et les consignes. Aujourd’hui, le dictionnaire privilégie l’idée de soumission à un règlement. Dans le domaine de la connaissance la discipline est un sujet d’enseignement. De nos jours, la discipline est plutôt associée à des idées de punition, de sévérité et bien souvent de violences. Un patient me disait hier qu’il avait du mettre un verrou sur la porte de la chambre de Jonas, son petit garçon de 4 ans pour pouvoir le punir en l’enfermant seul dans sa chambre !

N’oublions pas que la racine du mot discipline est disciple, qui signifie étudiant, élève, celui qui reçoit un enseignement.

  • Quel objectif à la discipline ?

Revenons à Jonas : quand il frappe son papa, vers quoi se mobilise l’attention du papa ? Vers une sanction adaptée visant à aider son petit garçon à changer de comportement ? Je ne le pense pas. Ce monsieur a réagi en étant irrité et désemparé. Certes, la punition va probablement faire cesser le comportement inadapté, mais seul l’enseignement dispense des connaissances et des aptitudes pour toute la vie. L’objectif de la discipline est d’aider l’enfant à acquérir certaines aptitudes, des capacités qui l’aideront à faire des bons choix, à gérer ses désirs, ses émotions et à avoir des comportements adaptés.

  • Trois questions à se poser avant de réagir trop vite

Pourquoi mon enfant a t’il agi ainsi ?

Apres avoir respiré tranquillement, prenons la casquette de Sherlock Holmes ! Lorsque Jonas frappe son papa, quel est le besoin caché derrière cet acte? a t’il besoin de son attention ? C’est probable, mais l’acte pour l’obtenir n’est pas souhaitable ! A 4 ans, il n’est pas encore capable de bien gérer son impatience et sa colère.

Quelle est la meilleure leçon à lui transmettre ?

Dans la situation de Jonas, le message à lui enseigner est que frapper son Papa pour obtenir son attention n’est pas acceptable. Certes, le papa devra de son coté essayer d’être vigilant pour rester à l’écoute de son fils. En frappant son papa, Jonas obtient une sanction, il obtient l’attention de son père. Mais cette réponse ne va pas l’aider à établir des relations harmonieuses avec lui.

Comment lui faire comprendre ce message ?

 

Enfermer Jonas est une option. Une autre est de vous connecter à lui, et de reconnaître ses besoins « Tu as envie de jouer et tu es furieux que je bricole tout seul ? » Peu importe sa réponse, il se sait compris. Son papa peut lui dire  «  Je termine de réparer la lampe et je joue aux Kapla avec toi  avant le diner »

Prendre le temps de se poser ces 3 questions peut sembler idéaliste. Or, en la pratiquant avec mes enfants, je peux vous dire qu’au début, cette démarche semble laborieuse

 

 

Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, je vous conseille la lecture : « La discipline sans drame »

de Dan Siegel, et Tina Bryson, paru en avril 2016 , Edition les arènes.

Pour ceux qui parlent anglais:  https://www.youtube.com/watch?v=XWGaENBneE8

Les émotions, une force de vie à exploiter

By | Couple, Gestion des émotions, Non classé, Stress | No Comments

Les émotions, un super carburant !

 

Dans mon dernier article, j’évoquais les difficultés à gérer au mieux nos émotions en parlant des connexions complexes entre notre cerveau reptilien et notre néocortex.

Quelques informations vont nous sont être utiles pour bien comprendre ces connexions :

 

Notre cerveau est un ensemble, un tout organisé en différentes zones chacune ayant des fonctions spécifiques.

La zone dite « haute »  ou néocortex est celle qui pense, réfléchit et décide. Elle est divisée en deux parties. D’une part le cerveau droit qui traite les informations corporelles, non verbales, les images et les émotions. De l’autre, le cerveau gauche traite le langage et la logique.

La zone dite « basse » ou encore appelée cerveau limbique va réagir émotionnellement, il va permettre, organiser la traduction de nos émotions dans notre corps par le biais des neuro transmetteurs et de notre système neuro-végétatif.

Une bonne écoute des informations, puis une bonne circulation de celles ci dans la globalité du cerveau sont nécessaires pour que nos émotions nous soient pleinement utiles.

Comment y arriver ?

L’idéal est de commencer dès l’enfance. Mais le cerveau étant toujours modifiable, commencer adulte est toujours possible mais demande un temps d’entrainement.

Voilà trois pistes pour commencer:

1) S’autoriser tous les types d’émotion. Accueillir sans jugement, avec bienveillance, des ressentis de tristesse ou d’angoisse, des peurs, de la colère, de la joie et essayer d’analyser l’émotion ressentie. Pour cela vous pouvez vous aider d’une liste de sentiments pour affiner votre ressentit. En niant ses émotions, elles nous tyrannisent. elles risquent de resurgir sous différentes formes : migraines, dépression, alcool, phobies.

2) Commencer à parler de vos sentiments, de vos émotions avec des personnes de confiance. Vous expérimenterez que vos proches sont touchés par votre sincérité et votre confiance et vous écoutent avec empathie.

3) Ne pas hésiter à se faire aider par un professionnel qui vous aidera à vous connecter à vos sentiments et vos émotions. Il vous aidera à y mettre de l’ordre dans votre pelote de laine émotionnelle, vous pourrez ainsi tirer les bons fils pour avancer paisiblement et joyeusement dans la vie.

 

 

Un enfant qui ne vient pas, les questions qui se posent

By | Couple, Famille, Infertilité | No Comments

Désirer un enfant qui ne vient pas,

Vivre des fausses couches, des échecs de transferts,

Subir des traitements hormonaux lourds sont des facteurs de souffrances et de troubles pour une femme et pour un couple.

En parallèle, des questions du passé, du présent et de l’avenir se bousculent dans la tête :

Quelle était ma place, mon rôle dans ma fratrie ?

Y a t’il un secret dans ma famille ?

Suis-je bien libre face à mon passé ?

Comment ajuster nos désirs d’enfants dans le couple ?

Quelle place lui faire dans ma vie ?

Comment réorganiser la vie du couple avec lui ?

 

Le psychisme et le corps étant intimement liés, des facteurs psycho affectifs influencent la fécondité d’un couple.

Le stress, un trauma psychique, des peurs liées à l’accès vers la parentalité, un secret de famille peuvent handicaper fortement la conception d’un enfant.

 

Le psychologue propose de vous aider à pacifier votre histoire, à ouvrir avec vous un espace pour penser ce désir d’enfant seul ou en couple, afin de tout mettre en œuvre pour vous préparer à l’accueillir paisiblement.

Communication conjugale

By | Couple, Famille, Gestion des émotions | No Comments

Dimanche après-midi, j’ai ouvert avec les enfants un vieil album de photo. Album qui n’avait pas été regardé depuis au moins 10 ans !
Le soir, avec mon mari, nous en reparlons  « À ce moment là, nous étions des jeunes parents avec de beaux enfants. Mais aujourd’hui, avec vingt années de plus, je me sens plus heureuse et paisible ».

Il me répond du tac au tac « Nous avons changé notre façon de communiquer, cela a changé notre vie ».
Toute psychologue que je suis, je n’avais jamais eu de cours sur la communication conjugale ! Depuis je me suis formée et vous propose deux conseils qui pourraient vous aider :

Conseil 1 :
Pour bien communiquer à deux, nous devons bien communiquer avec nous même !

Élémentaire devez vous penser, mais cela se révèle très compliqué pour nous Français qui n’y avons pas été habitué dès notre petite enfance à ne pas écouter puis exprimer nos ressentis et besoins associés.

Une patiente d’environ 50 ans vient de me dire en consultation « Je n’ose pas dire mes besoins, j’ai peur de la réaction des autres. ».

De quelle peur parle t’elle ? Peut être celle de perdre l’amour de ses proches ?

communication-conjugale

Conseil 2 :
Prendre de la distance avec le modèle de communication de notre famille d’origine. Nous sommes marqués profondément par le mode de communication de notre famille d’origine. Ce mode de communication n’étant pas celui de notre conjoint, des blessures se créent et des rancunes ont tendance à s’accumuler au cours des années. Il est important d’apprendre à décoder le mode de communication de son conjoint.

Un couple en consultation me disait « Monsieur: je viens d’une famille de garçons, chez nous on a toujours été très direct, je dis ce que j’ai à dire » Madame, fille unique, était en grande souffrance ne se sentant ni entendue dans ses sentiments ni respectée dans ses besoins.
Bien communiquer avec soi même, et avec l’autre nécessite une vraie ré-éducation pour apprendre à s’écouter, à accueillir ses sentiments et ses besoins. Un accompagnement  initial peut aussi aider à prendre une certaine distance avec votre histoire personnelle.

désir de grossesse

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Désirer un bébé, une grossesse qui tarde à venir sont très difficile à vivre pour soi même, pour son couple et vis à vis de son entourage.

Ce désir de grossesse peut prendre beaucoup de place dans votre vie, voire envahir votre vie quotidienne qui peut être par ailleurs satisfaisante. L’estime de soi peut en être abimée. « Mes collègues, ma soeur, mes amies ont un enfant et moi, je ne suis pas capable d’ en avoir « . De la colère et de la tristesse s’ajoutent bien souvent au tableau et rendent la vie difficile à vivre. Par ailleurs, un peu de culpabilité, liée à une histoire personnelle difficile, une tension conjugale ou des désirs se confrontent  peuvent venir s’ajouter au tableau.

Que faire?

Je n’ai pas de solution miracle, mais plusieurs petites choses peuvent aider à vous rendre la vie plus confortable: apprendre à mieux accueillir, vivre ses émotions et partager ses émotions en couple. Pour cela, apprendre à mieux communiquer en couple est un outil très efficace. Puis regarder son histoire personnelle avec bienveillance et douceur, redécouvrir la richesse de la vie de couple devraient permettre de mieux vivre ce temps d’attente.

Par ailleurs, essayer de travailler sur des blessures personnelles ou familiales peut débloquer une situation. Certains blocages inconscients, venant de secrets de famille, de blessures ou de traumatismes sont à l’origine d’un interdit de transmettre la vie.

Si un de ces points vous touche et vous intéresse, et que vous avez envie d’avancer, vous pouvez en parler avec un professionnel qui pourra vous accompagner  pour vous aider seul(e) ou en couple face à votre histoire, vos projets, et vos difficultés. Les proches sont souvent très impliqués affectivement, ils ont du mal à rester objectif  ce qui est indispensable pour vous aider.